DES EXPERTS À LA POINTE DE LA VISION

Paupières

Esthétique

L’exercice de la chirurgie esthétique en France est règlementé par la loi du 4 mars 2002 et les installations doivent être conformes aux exigences des décrets d’application de cette loi. Parallèlement à la chirurgie, des techniques plus douces se sont développées.

Elles sont souvent complémentaires, parfois alternatives: injections de toxine botulique, injection d’acide hyaluronique, ou encore l’application d’un peeling…

Votre chirurgien doit être régulièrement inscrit au tableau de l’Ordre des Médecins et avoir une assurance Responsabilité Civile Professionnelle spécifique à la pratique de l’esthétique.

La chirurgie esthétique

Blépharoplastie

La blépharoplastie maîtrisée est une technique peu invasive, rapide, quasiment toujours réalisée sous anesthésie locale.
Elle porte sur une peau extrêmement fine, en perpétuel mouvement, et qui donc cicatrise très bien.

Les paupières demandent une connaissance particulière et une prise en charge adaptée. En effet, il ne faut pas qu’en réglant un problème « esthétique » on interfère sur la vision, le confort et le bien-être oculaire.
Le chirurgien oculoplasticien, par sa connaissance de l’œil et de la plastique faciale, est ainsi bien placé pour proposer une prise en charge chirurgicale spécifique adaptée à chacun.

En paupière supérieure, l’incision se réalise dans le pli palpébral. L’objectif étant de réduire l’excès cutanée et la poche graisseuse interne lorsqu’elle est présente.

En paupière inférieure, l’incision se réalise soit par voie cutanée sous ciliaire lorsque la peau est en excès afin de la « lifter », soit, en absence d’excès cutanée, par voie conjonctivale. L’objectif étant de réduire ou de redistribuer les poches graisseuses.

Les suites post-opératoires sont en général simples avec un œdème qui disparaît en environ une semaine, les sutures sont quant à elle retirées entre 5° et le 8° jour.

L’intérêt de la blépharoplastie, qu’elle soit supérieure, inférieure ou des quatre paupières, est de rajeunir et d’éclaircir le regard sans en changer l’aspect.

Une chirurgie réussie est celle qui
conserve à la personne opérée un aspect naturel.

La médecine esthétique

Acide Hyaluronique

L’acide hyaluronique est une molécule naturelle qui est présente dans l’organisme mais qui diminue avec l’âge. Son injection permet de combler les rides et les creux du visage en redonnant du volume. Le comblement par l’acide hyaluronique retarde les effets du vieillissement. Son action est liée à la réhydratation et à la reconstitution de la structure normale de la peau.
C’est un produit résorbable qui aura donc un effet provisoire de plusieurs mois, il est biocompatible et dépourvu d’immunogénécité.

Il existe des produits plus ou moins concentrés et plus ou moins réticulés dont l’indication dépendra du site d’injection et de l’effet recherché.
Certains produits sont volumateurs, ils sont utilisés pour redonner du volume à la pommette, à la tempe, ou encore redonner l’ovale au visage.
D’autres seront utilisés pour le traitement de ridules, de rides plus ou moins profondes ou encore de sillons.
L’injection sera réalisée à des profondeurs variables selon le type à traiter.

Dans la grande majorité des cas, l’injection se réalise sans anesthésie.

Différentes techniques d’injections peuvent être utilisées :
L’injection rétro-traçante, multi-ponctions, en « éventail », ou encore en nappage.

Les zones les plus communément traitées sont :
Le sillon naso-génien, le pli d’amertume, la vallée des larmes, les cernes, le sillon palpébral inferieur…
Selon la zone à traiter et la profondeur des rides, une ou plusieurs séances seront envisagées.

Lors de l’injection d’un tel produit, il est impératif d’éviter la sur-correction.
Mieux vaut recourir à une petite retouche un à deux mois après en cas de nécessité.

Toxine Botulique

Les indications de la toxine botulique se sont considérablement développées en 25 ans. Le mérite de la découverte de cette utilisation thérapeutique revient à Alan Scott, ophtalmologiste, qui en 1977 ouvrait la voie en traitant le strabisme de l’enfant.
La toxine botulique a un effet symptomatique, en bloquant la transmission neuromusculaire. Elle entraîne une paralysie plus ou moins importante au site d’injection.
Dans son indication esthétique, elle permet d’atténuer les rides dynamiques encore appelées rides d’expression du visage, en particulier périorbitaires (pattes d’oies), inter-sourcilières (rides du lion) et frontales.
Les résultats obtenus entre des mains expertes sont excellents.
Au fil des années, les points d’injections et les doses se sont précisés, l’objectif étant d’obtenir un visage plus lisse mais toujours capable d’expression.
Les injections sont, soit utilisées en première intention, soit en complément d’un autre acte de rajeunissement du visage (Chirurgie, Acide Hyaluronique, Peeling).

Chirurgie des malpositions palpébrales

Ptosis

Le ptosis correspond à une chute du niveau de la paupière supérieure, secondaire à une faiblesse du muscle releveur.

Le ptosis peut avoir une origine congénitale ou acquise.

Il peut être la conséquence d’une atteinte du muscle releveur lui-même (atteinte myogène), de son aponévrose (atteinte aponévrotique), de ses connexions nerveuses (atteinte neurogène), ou encore d’origine multifactorielle (ptosis mixte).

Le ptosis peut avoir un retentissement fonctionnel mais aussi cosmétique et psychologique qu’il faut savoir apprécier afin d’être correctement pris en charge. Obtenir un résultat harmonieux, fonctionnel et esthétique constituent le but du chirurgien.
Le chirurgien oculoplasticien se doit de respecter les règles de sa formation originelle qui est celui de l’ophtalmologie et le traitement des pathologies oculaires et non pas au simple traitement de la « simple » chute d’une paupière.
La technique chirurgicale qui vous sera proposée dépendra de l’importance du ptosis ainsi que de l’action du muscle releveur de la paupière.

Ectropion

Il s’agit d’une anomalie de la position palpébrale caractérisée par une éversion du bord libre de la paupière.

Il peut atteindre les deux paupières : supérieure ou inférieure.

Il existe deux groupes d’ectropions : les ectropions congénitaux et les ectropions acquis.

Le traitement de l’ectropion, quelle que soit son origine est chirurgical. Il repose sur une bonne analyse clinique et une bonne connaissance de l’anatomie palpébrale. Il fait intervenir des techniques de base qui peuvent être associées : remise en tension d’une paupière relâchée, réinsertion de muscle intervenant dans la statique et la dynamique de la paupière ou encore l’allongement (greffe ou lambeau) d’une rétraction palpébrale.

Entropion-Trichiasis-Distichiasis

Entropion, trichiasis et distichiasis ont en commun d’entraîner un frottement des cils sur la surface oculaire, par trois mécanismes différents.

  • Entropion :
    L’entropion est lié à l’enroulement en dedans de la paupière, les cils venant ainsi frotter sur l’œil provoquant ainsi un inconfort lié à l’irritation. Plusieurs mécanismes peuvent être en cause dans l’entropion, mais son traitement reste chirurgical.
  • Distichiasis :
    Dans le distichiasis, il existe une deuxième rangée de cils anormale, postérieure, en contact avec l’œil. C’est une anomalie congénitale, relativement rare.
  • Trichiasis :
    Dans le trichiasis, la paupière est en position normale, mais la direction des cils est affectée, ces derniers ont une direction verticale et viennent frotter contre l’œil, provoquant ainsi un inconfort lié à l’irritation. Il se rencontre principalement dans les affections cicatricielles de la surface oculaire.

Chirurgie plastique et reconstructrice

La chirurgie plastique et reconstructrice recouvre un grand nombre d’interventions qui sont prises en charge par l’assurance maladie.
Ce sont généralement des interventions liées à une reconstruction post-traumatique ou après cancer ou encore liées à des malformations congénitales.

Cette chirurgie doit aboutir à la protection du globe, mais également à la restauration du champ visuel et de l’esthétique du visage.

La majorité des cas concerne des pertes de substance purement cutanées pour lesquelles des procédés simples de chirurgie plastique suffisent à apporter un résultat satisfaisant.

Dans les pertes de substance complexes, il existe un grand nombre de techniques : certaines utilisent des tissus venus des paupières et d’autres des lambeaux cutanés venus des régions voisines. Cette chirurgie suppose de connaître l’anatomie et la physiologie des paupières avant d’entamer un processus de reconstruction complexe.

Chaque chirurgien doit choisir la technique qui lui paraît la plus adaptée en fonction de son expérience et de sa formation.

Chirurgie des voies lacrymales

L’apparition d’un larmoiement (œil qui pleure) motive la recherche d’un obstacle à l’évacuation des larmes le long de sont trajet naturel.
Le diagnostic en est souvent simple, établi par le lavage des voies lacrymales.

L’origine est, dans la majorité des cas, inconnue mais il existe des causes spécifiques d’obstruction qu’il convient de rechercher.
Le larmoiement n’est pas toujours présent et n’est pas le seul signe clinique de l’obstruction qui peut se manifester par une conjonctivite chronique ou par une infection du sac lacrymal (dacryocystite aigüe ou chronique).

Des examens complémentaires radiologiques des voies lacrymales (Tomographie Cone Beam, Scanner ou IRM) sont parfois indispensables pour les cas atypiques.

Le traitement de choix d’une obstruction sur cette voie naturelle d’évacuation reste le plus souvent chirurgical : sondage avec ou sans intubation dans les formes congénitales (enfant) ou dacryo-cysto-rhinostomie dans les formes acquises (adulte).